Face à la concurrence aussi bien sur le marché national qu’international, les agriculteurs et les industriels dans le secteur agro-alimentaire doivent sans cesse améliorer leur compétitivité.
Pour l’agriculteur, la réussite technique et économique de la production passe tout d’abord par le bon choix variétal. Mais il serait vain de croire que cela soit suffisant. L’expression du potentiel des nouvelles sélections ne peut se réaliser que chez ceux qui savent créer un environnement favorable et utiliser les propriétés de leur climat et de leurs sols.
Auparavant, les problèmes phytosanitaires étaient les principaux soucis des agriculteurs.
Actuellement d’autres facteurs limitant commencent à apparaître. La nutrition de la culture représente un facteur émergeant durant ces dernières années. Elle a une incidence certaine sur la production et la qualité de la récolte.
D’autre part, l’utilisation des pesticides et des engrais chimiques de plus en plus importante pose le problème de la santé du consommateur et du respect de l’environnement.
Les objectifs principaux des travaux au niveau du laboratoire concernent :
- La fertilisation raisonnée des cultures et diagnostic de l’état nutritif des sols et des plantes :
Les éléments nutritifs (Azote, Phosphore, Potassium, ….) sont des constituants essentiels de la croissance et du développement de la plante. La maîtrise de la fertilisation de point de vue quantité et répartition des apports au cours du cycle est la clé de la réussite pour un ce bon développement et croissance. Cette maîtrise exige un diagnostic du sol et de la plante.
Une étude du sol avant installation des cultures est indispensable pour définir les caractéristiques du sol (profil cultural) évaluation des paramètres physiques (texture, structure, pH et %Matière organique) pour connaître la mobilité et la qualité de l’activité microbienne du sol, ainsi que l’évaluation des paramètres chimiques (Capacité d’Echange Cationique et la teneur en éléments nutritifs) pour définir la fumure à apporter.
Durant le reste du cycle, il est impératif d’évaluer périodiquement les teneurs en éléments minéraux du sol et de la plante. Un suivi régulier de l’état des réserves et de l’équilibre nutritionnel qui en découle est nécessaire. Pour une meilleure efficience, une analyse du sol tous les 5 ans est exigée alors qu’elle doit être au moins annuelle pour la plante.
La régularité du contrôle facilite la mise à jour des tendances. Elles montrent à l’agriculteur l’effet dans le temps des pratiques culturales bien au-delà de la simple action d’irriguer et de fertiliser.
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Selon le cas, l’agriculteur pourra :
• Réduire, mieux répartir ou rééquilibrer ses fertilisations,
• Diagnostiquer les prémisses de carences,
Ou tout simplement continuer dans la même voie si elle est bonne.
• Analyse de la qualité de la production végétale
La qualité d’un produit est l’expression globale de son aspect et de sa composition.
La grosseur, la coloration, la consistance, les parfums et les arômes qui caractérisent un fruit par exemple sont des propriétés qui reposent sur l’équilibre entre les très nombreux constituants organiques et minéraux
• Analyse des résidus de produits phytosanitaires
Ce sont des substances qui peuvent rester dans les denrées alimentaires après leur application, notamment si les bonnes pratiques agricoles ne sont pas respectées. Il s’agit de traces indésirables aussi bien de la substance active que des produits de dégradation. C’est pour cette raison, et dans le cadre de la garantie d’un haut niveau de protection de la santé du consommateur, les autorités sanitaires ont fixé des limites maximales de résidus de pesticides (LMR) à respecter pour ne pas mettre en danger la santé humaine.
Ces limites sont mises en place pour :
• avoir un ensemble cohérent de standards concernant les résidus de pesticides dans les aliments.
• fiabiliser le commerce alimentaire.
• vérifier la conformité avec les Bonnes Pratiques Agricoles.
• s’assurer de la protection de la santé humaine. |